Javiera Tejerina exposera son installation To Record Water During Days à l’occasion de l’exposition collective Private Jokes qui se déroulera du 13/01 au 25/02 à la galerie Gourvennec Ogor à Marseille (2e). Vernissage le 12/01 à 18h.
La private joke : « blague privée » ou «humour de connivence» est une plaisanterie faite pour n’être comprise que par un groupe restreint d’initiés parce qu’elle fait allusion de manière évasive à des événements passés que seuls les membres du cercle visé peuvent connaître (un « petit délire commun »). Si la culture est libre et ouverte à tous, l’œuvre d’art quant à elle se rapproche parfois par bien des aspects de la notion d’histoires personnelles et il est souvent indispensable pour pouvoir en extraire la substantifique moelle de s’en faire expliquer les subtilités. La Private Joke est une tendre complicité où il faut être au moins deux pour la partager.
Cette exposition réunit les œuvres de neuf artistes français et internationaux dans une composition dans laquelle chaque œuvre présentée puise son inspiration d’éléments, cultures ou expériences personnels. Elle propose ainsi au public un échange entre des visions d’artistes confrontées aux interprétations du spectateur. Chacun peut ensuite à sa guise s’approprier mentalement, sentimentalement ou physiquement ces histoires diverses, ces propositions artistiques et, éventuellement, par la suite, les partager avec d’autres.
Durant toute la durée de l’exposition, les visiteurs seront invités à écrire sur un livre d’or mis à leur disposition leurs propres private jokes. L’ensemble de ces contributions composera au final un objet atypique d’histoires incompréhensibles dans leur ensemble et sorties de leurs contextes mais généreuses et pleines d’humour dans leurs individualités.
(description de la galerie Gourvennec)
Autres exposants : Renaud Bézy – Olivier Cablat – Marie-Laure Cazin – Quentin Destieu – Walid Ghali – Lila Neutre – Sergio Valenzuela Escobedo – Mezli Vega Osorno
L’installation « To record water during days : Pacific Ocean » traduit en temps réel la surface de la mer et son va-et-vient sur sept points de l’Océan Pacifique. Elle prend sa forme à partir de sept bandes métalliques de différents alliages. Connectée à internet sur le réseau de bouées américaines, la pièce respire à partir des bouées situées au large du Tijuana (Mexico), du Nord des Etats Unis, de l’Alaska, du Détroit de Bering (x2), de Guam (Océanie) et de Honolulu. Chaque bande métallique a son propre rythme : celui dont la bouée lui transmets.
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Posted By
Adrien Duplantier
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Expositions